Les différentes étapes

8-Centre-Le Théâtre Octave Mirbeau

Localisation : Centre

Historique

La construction qui abrite le théâtre Octave Mirbeau est très ancienne, présente sous le N° de parcelle 321, le même que l’Hôtel de l’Image Saint Martin, section D1 du Cadastre napoléonien. Situé entre l'emprise de l'ancien couvent et la fameuse propriété que racheta il y a 150 ans, une certaine Madame Deville pour y rechercher le Trésor de Jacques II, le bâtiment est édifié rue Cadot. Au début du XXe siècle, il servait de hangar ou d'atelier pour les services municipaux de l'époque. Pendant la guerre, il fût utilisé comme garage puis transformé en salle de bal à la libération. Il avait alors comme voisin le grand cinéma de Triel d'abord baptisé REGIONAL (par opposition à son petit frère, le FAMILIAL situé rue de la Gare) puis renommé RIO avant de finir enterré sous le parking de la poste dans les années 1970.

Avec le développement des activités sportives en salle, le bâtiment de la rue Cadot devint un gymnase où se pratiquaient le ping-pong, le tir à l'arc, la gymnastique, la danse classique, le judo et même l'escrime. A l'ouverture du COSEC en 1977, les sportifs ayant déserté le lieu, l'équipe municipale de Jean Musigman accorda sa confiance aux Comédiens de la Tour pour équiper et transformer les lieux en salle de spectacle.

En 1996, à l'issue de la rénovation de la salle par la municipalité d'Amour Quijoux et à l'initiative de notre regretté ami Claude Moisdon, adjoint au maire chargé de la Culture, la salle fut baptisée THEATRE OCTAVE MIRBEAU. L'histoire du théâtre Octave Mirbeau se confond aujourd'hui avec celle des Comédiens de la Tour.

(Article extrait du site web des Comédiens de La Tour).

Les Comédiens de La Tour

C’est en mai 1970, que pour la première fois, la compagnie trielloise foule les planches d’un théâtre en présentant « J’y suis, j’y reste », la comédie de Jean Valmy et Raymond Vinci.
A l’époque, la troupe, constituée d’une dizaine de comédiens âgés d’une vingtaine d’années, est une section du Club Municipal des Jeunes de Triel (CMJT) installé dans un bâtiment préfabriqué situé dans le Parc municipal. Les trois représentations de cette première pièce, chaudement appréciée du public, sont données dans le petit théâtre de la salle Jeanne d’Arc (rue du Docteur Sobeau).

Le maire de l'époque, Louis Champeix, et son adjoint, Rémi Barrat, qui soutiennent avec ferveur les initiatives du CMJT, proposent pour les répétitions, d'installer l'équipe du théâtre au dernier étage du château de la Tour à côté du Groupe Astronomique des Yvelines, ancêtre du Parc aux Etoiles.

En 1974, le CMJT disparaît suite à l’incendie de son local et la section théâtrale fonde en 1975 l’association « Théâtre & Culture à Triel » afin de poursuivre ses activités. Dorénavant, les représentations sont données dans le vieux gymnase de la rue Cadot où la troupe enchaîne les succès populaires comme « Le grand Zèbre », « La perruche et le poulet », « La Soupière ».

En 1976, le maire de Verneuil, Léon Robert venu assister en voisin à une représentation de « La Soupière », accueille la troupe trielloise au cinéma « Le Régional », situé à l’actuel emplacement de l’Espace Maurice-Béjart. Il s’agit là de la toute première sortie des comédiens triellois à l’extérieur.

En 1977, la compagnie adopte le nom de « Comédiens de la Tour » par référence au château de la Tour qu’elle quittera d’ailleurs quelques mois plus tard pour s’installer dans le vieux gymnase de la rue Cadot abandonné par les sportifs, qui viennent d’emménager dans le tout nouveau COSEC. Petit à petit, la salle se transforme en véritable théâtre pour être baptisée en 1996 « Théâtre Octave Mirbeau ».
(Extrait d’un article de Valentin Langlois paru dans le Journal des Deux Rives, le 03 septembre 2010).


TMH – novembre 2015

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