Sous l’Ancien Régime et une grande partie du XIXe siècle, l’instruction des garçons se fait dans une maison attribuée au maître d’école. La demande de celle des filles est peu importante, du fait que l’école est payante. La maison d’école de garçons nécessite périodiquement d’importantes réparations. Le conseil municipal considère que le mauvais état du bâtiment siège de l’école et de la mairie est tel, qu’il y a lieu de le remplacer par un édifice digne de sa destination. Ce qui sera fait en 1856. La salle d’asile des petits quittera l’hospice pour le sous-sol de la nouvelle mairie. Les filles, dont les deux classes sont installées à l’hospice, devront attendre 1883 pour qu’enfin la municipalité décide de leur construire une école, rue des créneaux. Dès l’année 1871, la demande de création d’une école à l’Hautil était vivement souhaitée par les habitants du hameau. Mais aux charges considérables, qui grevaient le budget de la commune, viennent s’ajouter celles nées de la guerre et de l’invasion allemande. C’est grâce à la généreuse initiative de Mr Cahagne, capitaine de frégate, aidé par des souscriptions de Trieillois, que fut construite l’école mixte. Les effectifs des trois écoles augmentent. Faute de ressources, des classes supplémentaires seront installées dans des locaux provisoires. Ce n’est que dans la deuxième moitié du XXe siècle que la question scolaire sera résolue. A la fin du XXe et début du XXIe, de nouveaux quartiers et de nouveaux groupes scolaires seront construits.