Les Mémoires Vives

Mémoires vives - Entretien avec Daniel Biget

 Entretien de Dominique Aerts avec Daniel Biget, 85 ans, le 28 mars 2012, en sa demeure, à Triel

Je suis né à Paris, parce que ma mère avait des difficultés de grossesse, dans le 6arrondissement, mais on habitait au 22 rue Trousseline. Maman avait été apprentie, puis ouvrière chez Mr Aymé père, tailleur à Triel, place de la Mairie. Après on a habité au 236 rue Paul Doumer, pendant un an ou deux et comme mon père était navigateur, il faisait l’Amérique du Sud, dans le commerce ; son port, c’était Le Havre, puis il a changé de compagnie et il a fait l’Indochine, le départ c’était Bordeaux, alors Triel- Bordeaux, il fallait compter une dizaine d’heures, ma grand-mère paternelle habitait Bordeaux et était commerçante. De ce fait, ils se sont installés à Bordeaux où on est restés jusqu’en 42 et en 42.

mon père a été tué dans un bombardement, sur un bateau, « Mort pour la France » le 16 février 42, le bateau a été torpillé ; il laissait une femme de 36 ans avec 6 enfants. Elle était désemparée, c’est là que son frère Henri Gallot, qui avait la grande maison au 252 rue Paul Doumer, au coin de la sente de la Grotte, a dit à sa soeur de venir. On est revenus. Je me suis engagé en 45 et maman est retournée à Bordeaux pour récupérer son appartement et elle y est restée. Il n’y a que moi qui suis resté dans la région parisienne : j’étais l’ainé, je travaillais déjà, j’étais dans les PTT au Ministère à Paris.

J’ai été démobilisé en 48 et en 49, j’ai rencontré ma femme, Claudine Wattiez.

La première personne dont j’ai le souvenir, c’est Denise Jamet, qui a mon âge, épouse Fleury et une de mes premières sensations d’enfant, en souvenir, à la fois physique, olfactif et sonore, c’est le bruit de l’enclume, le feu de l’enclume et de voir le père Jamet ferrer les chevaux J’avais 4 ans. Et un jour, en parlant avec Denise, on s’est rappelé : on s’asseyait sur les marches tous les 2 et on regardait son père travailler (je me rappelle même, qu’il y avait 3 marches de la forge à la maison !).

On a fait construire en 56 rue de la Concorde, je travaillais sur Paris, mon séjour ici à Triel, c’était le weekend end !

Je me suis occupé de Triel quand j’ai été en retraite, un peu avant, j’ai commencé à travailler avec Georges Beaujard sur le livre de Triel, dans les années 70. Pour faire ce livre, j’avais d’abord été contacté par Mr Grand. Il m’a dit « il parait que vous faites des recherches sur Triel ». En discutant avec ma mère, j’ai appris qu’elle était née là, que son père et grand-père étaient nés là. Ca m’avait donné l’envie de chercher un peu. En faisant des recherches, ça m’a amené à remonter un peu dans le temps. C’était la mode des cartes postales, moi je cherchais des cartes postales. Mr Grand lui faisait des recherches sur Triel, il cherchait des renseignements.

J’avais une carte de lecteur à la bibliothèque nationale de Paris et aux archives nationales. Je lui ai dit que je pouvais demander certaines choses. Je savais qu’il y a eu une monographie d’un instituteur Mr Ozanne qui a été faite en 1895 ou 96 et que personne n’avait. A la bibliothèque nationale, j’y vais et, j’ai trouvé, mais on ne pouvait pas me faire de photocopies, on ne pouvait faire que des photos, Il y avait cinquante et quelques pages, c’était cher, 4 ou 5 francs la photo : j’en ai fait faire un exemplaire en A4, je suis le premier à avoir eu la monographie de Ozanne, et après, j’en ai fait une copie que j’ai donné aux archives départementales.

On avait convenu avec Mr Grand que ce que je trouvais je lui amenais le samedi, je lui donnais les documents qu’il me remboursait (mais je me suis aperçu plus tard que j’avais du mal à en avoir des copies après). Alors, j’ai laissé tomber. Il se passe quelques mois, un an peut être, Mr Georges Beaujard, que je connaissais bien parce qu’il habitait à Pissefontaine, me dit qu’il voudrait faire un livre sur Triel, mais qu’il ne savait pas rédiger. J’ai commencé à faire des recherches avec Georges. On a travaillé ensemble pendant 3 ans. Pas une équivoque. J’étais encore en activité, lui était à la retraite. Moi j’alimentais pour tout ce qui était extérieur à Triel, documents venant des archives départementales ou nationales et Georges tout ce qu’il récoltait sur place. Après, tous les samedis, on revoyait ensemble, une coopération sans nuage et très cordiale.

Quand on a eu fini, il fallait un éditeur, j’ai proposé Hernu Guy, un gars de Vaux que je connaissais (ils avaient l’imprimerie à l’entrée de Triel sur la droite, avenue de Poissy, vers chez Naudin). On avait notre manuscrit, aidé d’une dactylo, pour taper tout cela. Quand j’ai apporté le manuscrit, Guy Hernu regarde, il dit « C’est bien mais ça va te faire un annuaire de téléphone, c’est trop long, faut retailler là-dedans ». On a tout repris, on a coupé par ci, par là et on a eu d’excellents conseils de Marc Hernu, son fils. » Mettez des illustrations, des cartes postales, des photos : faut illustrer ! ».

Georges avait fait quelques photos chez Mme Bossus à l’emplacement de l’ancien château, on nous avait autorisés à descendre dans les caves aussi qui sont voûtées, on avait pris des photos des caves, des caves de la nourrice et donc, on a illustré le livre. On a ramené le manuscrit écrémé, mais il nous a dit qu’il ne pouvait pas nous le faire à moins de 200 balles les 1000 exemplaires. On a eu l’idée de faire une souscription, Nous avons fait des panneaux sur lesquels il y avait les principales photos et les titres des principaux articles qu’il y aurait dans le livre et on a demandé à la mairie de nous prêter la halle de la gare qui s’appelait encore comme ça à l’époque, (la salle Rémi Barrat maintenant), pour faire des expositions le week-end. On a fait 2 ou 3 semaines d’exposition ; on avait fait un reçu comme quoi on s’engageait à fournir un livre appelé « Triel, son histoire, ses légendes » de 200 francs ou à restituer 200.

francs, si on n’arrivait pas à faire l’édition. On a eu 430 personnes qui ont réservé le livre, sur notre bonne mine, puisque on était comme on dit « honorablement connus » Certains ont versé même plus pour nous encourager. On avait récolté 85 ou 86 000 francs, je vais voir Guy et je lui dis «On a fait notre souscription, on a récolté 86 000 francs, que’ est-ce que tu en penses ? » « Bon, ben écoute, tu me donnes ça, je te sors ton bouquin et tu me paieras au fur et à mesure des ventes ».

« En deux mois, les livres étaient vendus, il est sorti en novembre 1985. Fin janvier, il n’y avait plus de bouquins, on a refait une deuxième édition de 1000 en 1986, une troisième édition en 91, une quatrième édition en 2001 et la cinquième édition en 2011 : 5000 en tout. A chaque fois, c’était 1000, et nous avons tout payé et sommes rentrés dans nos frais. Au début, il avait fallu qu’on avance l’argent. Mme Beaujard avait peur, si le livre ne se vendait pas, ça faisait quand même 200 000 francs à payer. Voilà l’histoire du livre de Triel, qui en est à sa 5édition et qui se vend toujours. Et finalement, le livre qu’on a sorti de « Triel Mémoire & Histoire » est complémentaire par ses illustrations.

Pendant des années, Mr Georges Beaujard, en tant que conseiller municipal, c’était lui le service social à la mairie de Triel, il avait eu un agrément de la Sécurité Sociale, il prenait les feuilles de maladie, il allait à la caisse, il encaissait et il payait les gens, il débrouillait les histoires de retraite, les histoires équivoques, les problèmes, dans son petit bureau à la mairie. Il était très dévoué, c’est pour ça que j’ai demandé que le centre social porte son nom ; de même j’avais proposé pour la salle des « compagnons du tour de main », le nom de Zarfdjian qui les avait crées et ça a été agréé aussi. Et pour Rémi Barrat aussi, tout le monde lui doit quelque chose à Triel : autant les jeunes que les vieux. Il a créé le club de jeunes, les classes de neige, le club des anciens. Il était à la base de tout cela. Il n’y avait pas de social à Triel. Il faisait partie du cinéclub aussi. J’ai une photo où on voit Rémi Barrat avec un projecteur, avec Rudolf derrière.

 

La fête à Pissefontaine. C’était la Saint Marc, la fête foraine, le dimanche et le lundi, les enfants n’avaient pas classe le lundi ; il y avait la course en sacs, le mât de cocagne, la course à l’oeuf (avec une cuillère et un oeuf dedans) des jeux de gosses ; c’était marrant. La fête du flan datait de Pissefontaine. C’était une fête qui avait été créée par les carriers, c’était à la St Marc, car c’était peut-être le patron des carriers. Et dans les années 60, il y avait la mère Tarte, alors quand on achetait chez les commerçants à Pissefontaine, (car il y en avait plusieurs : il y avait Wallon et Fortier, les épiciers), ils donnaient un bon pour la loterie et le dimanche soir, on tirait à la loterie et on gagnait la mère Tarte ; c’était un flan qui devait faire 40 cm de diamètre. Les deux épiciers faisaient café, billard. Wallon était en plus charcutier. Il tuait un cochon toutes les semaines. Il avait une grande salle avec un grand billard de café.

 

J’ai connu Le château des Ifs, et sa destruction. M. Quijoux, Maire, s’était mis un peu sur les rangs pour racheter le château, mais il y avait un groupe de médecins qui voulait en faire une clinique, il y avait des anciens combattants qui voulaient en faire une maison de repos ; c’était immense là-dedans et finalement, ça ne s’est pas fait. Promogim a été voir le propriétaire Mr Templier et ils ont signé une promesse de vente. Il s’engageait à faire une vingtaine de pavillons. Quand on a su que c’était vendu, avec Georges Beaujard, on a été voir le gardien qui était portugais, sa femme était déjà partie au Portugal. On lui a racheté des outils de jardin. On a visité dans le château, la salle face à la Seine était immense avec un piano à queue dans un coin et au 1er il y avait une dizaine de chambres et encore des chambres au 2e. Il y avait des trophées au mur, le fils Templier avait dû faire des courses de rallye, il y avait des plaques de rallye auto de Monté -Carlo. Le gardien part au Portugal et quand il est revenu, entre-temps, le bulldozer était passé, tout avait été ratissé, il n’avait plus que sa clé, il était tout penaud devant la grille, sa maison était rasée ! Ce que j’ai ramené du jardin, dans le parc, c’était tout un tapis sur des dizaines de m2 de petits cyclamens sauvages, ça m’a envahi toute la plate-bande dans mon jardin, bien agréablement…

 

Parmi les personnages marquants du passé à Triel

- Le Docteur De Chirac Gaston

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Anecdote : il arrivait parfois chez les gens en disant « T’es pas encore crevé ? »

Reine, la mère de Claudine Biget, ma femme, avait fait un accident vasculaire, elle était mal en point, on lui avait mis un divan dans le salon, Claudine était enceinte prête à accoucher de Marie -Georges, j’avais René et Marie Reine qui étaient petits, ma belle mère couchée là à moitié naze, il arrive, il l’examine et moi je lui dis « qu’est ce que vous en pensez ? » et lui à haute voix, dit : « elle est foutue ! Oui, 2 ou 3 jours et après hop ! »

(Mr et Mme Houbé qui habitaient dans la rue de l’Hautil, Mme Houbé travaillait à la poste, Mr Houbé c’était un grand gaillard, costaud ; il était mort brutalement,) « Encore 2, 3 jours et aux Gouillards (cimetière) avec le camarade Houbé » je me voyais avec ma femme enceinte, la grand-mère prête à canner et les 2 gosses; après elle s’est retapée ; elle s’en souvenait. Après, chaque fois qu’elle le voyait, « dites donc, vous qui vouliez m’envoyer aux Gouillards, au cimetière ! »

Autre anecdote : on était ici, pour une fête, un anniversaire ; Blanchette, Mme Wattiez, dame très distinguée, dans l’après-midi, elle fait un malaise. On appelle Gaston, elle était sortie, on l’avait mise sur la terrasse pour qu’elle prenne l’air ; moi j’avais la trouille, il arrive, il l’examine, il la regarde, « C’est pas grave mémère, tu vas dégueuler un bon coup : ça ira mieux après ! »

Mr De Chirac avait fait beaucoup pour le sport à Triel et le stade de l’Hautil porte son nom.

Il a beaucoup marqué son passage à Triel, par sa bonté, sa verve, un peu crue, mais il avait un excellent diagnostic. C’était un homme très humain.

 

- Paul Joriot :

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Le petit cordonnier, tout biscornu, tout tortillé, qui était infirme, qui était aimable, gentil, serviable, qui vivait dans son tas de chaussures, un tas à faire, un tas prêt. Il faisait le prix également comme ça. Il avait un triporteur à manivelle, il ne pouvait pas se servir de ses jambes, il allait au café juste à coté de la rue Trousseline, il buvait quelques canons et après il partait en zigzagant. La cordonnerie était presque à l’angle de la rue des Créneaux et de la rue Paul Doumer (A la place du bureau de tabac). Il y avait la boutique à Brunet, pas loin de chez Borsa, et après, Mr Cinié, le maréchal-ferrant, puis le photographe Géo et Paulo le cordonnier. Je me souviens, dans les années 1990, avoir été voir ma tante à la maison de retraite qui me dit : « il y a un nouveau qui vient d’arriver, c’est Paulo, le cordonnier ».

Paulo était heureux à la maison de retraite, il y est mort.

 

 

- le père Bourdon :

Marchand d’articles de pêche au coin de la rue du Four et de la rue Paul Doumer, un petit bonhomme gros tout rond ; quand il avait un coup dans l’aile, ce qui lui arrivait fréquemment, il disait « moi tout le monde me doit le respect, moi qui suis mort au champ d’honneur ! » Il

avait une particularité, il avait fait la guerre de 14 et quand il était revenu dans son village, dans le Nord, comme il avait été porté disparu pendant la guerre, ils avaient mis son nom sur le monument aux morts, ça l’avait traumatisé, il a foutu le camp et n’a jamais voulu revenir dans son patelin et c’est là qu’il est venu s’installer à Triel.

 

- le père Legrand :

L’épicier au 118 rue Paul Doumer, il était épicier, coiffeur, café, et il vendait des articles de pêche. Il était en train de te couper les cheveux et tout d’un coup, il posait la tondeuse pour aller vendre des asticots, ou vendre un paquet de nouilles ou servir un coup de rouge ou un coup de blanc. Un grand, gros bonhomme très sanguin, une boutique toute en longueur, le coiffeur sur le côté, le comptoir, l’épicerie et au fond les articles de pêche.

 

- Delforges :

Le tambour de ville, il avait une particularité, il fréquentait une jeune femme qui habitait en face Beaurivage, 207 rue Paul Doumer. La mère qui avait la cinquantaine, (la cinquantaine d’autrefois : elle était corsetée, très maquillée, teinte, très brune), il a fréquenté la fille un moment, puis la fille est tombée malade, la fille est morte… il a épousé la mère. Il était tambour de ville, il faisait les annonces, après il avait un clairon, après une cloche jusque dans les années 60 à peu près.

 

- Emile Prudhomme, l’accordéoniste :

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Il avait beaucoup de relations dans le monde du spectacle et a amené bien des personnalités à Triel : Tino Rossi, Jean Marais et aussi des cinéastes qui ont filmé Triel plusieurs fois.

 

 

 

 

 

 

 

- En 1957, les 4 gars qui ont gagné à la loterie nationale :

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40 millions de l’époque ; il y avait Pierre Besnier, le marbrier, deux frères Kwiecien, et le quatrième, je ne me rappelle plus du nom, (Voir articles de journaux et photo).

 

 

 

 

 

 

- Géo Guérin, le photographe :

Petit bonhomme avec une blouse blanche, un peu voûté ; il avait la réputation d’être un peu osé avec les femmes.

 

- Buat, c’est le seul Triellois qui a été exécuté en 45.

Quand on était au cinéma et qu’il y avait les actualités qui parlaient des allemands. Il y avait parfois des sifflets, il faisait arrêter la projection, il se dressait de toute sa taille, et disait« Vous allez fermer vos gueules, sinon je vous ferais tous fusiller ». Il habitait en allant vers Beaurivage, la rue sur la droite qui monte, rue des Fontenelles, il habitait avec ses parents Mr et Mme Verine et un soir, en rentrant chez lui, après le cinéma, il s’est fait casser la gueule. On n’a jamais su par qui… !

 

- Monsieur Lusse :

Place Foch, il a appris à nager à beaucoup de jeunes. C’était un grand résistant. La plupart des jeunes ont appris à nager « au ponton à Lusse », à droite de la pile du pont. Un grand, maigre, gentil. Souvent le soir, en revenant à pied par Vernouillet, pendant la guerre, on avait le maillot de bain dans les affaires, on allait se baigner chez Lusse. Il avait aménagé un ponton en planches.

 

- Monsieur Bongrain,

Directeur de l’école des garçons. Il avait six filles !

 

- Chez Laurent, l’épicier, 184 rue Paul Doumer

La boutique était tout en longueur. C’était la plus grande de Triel et on restait des fois un quart d’heure avant que la dame arrive. Le temps qu’elle arrive, on aurait eu le temps de vider la boutique. A l’emplacement, maintenant, de la Société Générale.

 

- Les Mordant

Ils étaient 3 frères. Un plombier : « Mort dans le plomb », un couvreur : « Mort dans le zinc », et un maçon : « Mort dans le plâtre » ! Le maçon, il s’occupait de faire des tombes dans le cimetière. C’est le père qui avait fait construire une maison rue Gallieni. Il y a un emblème gravé. C’est un Mordant qui avait fait le branchement d’eau pour la propriété de la Belle Otéro. C’était tout une affaire à l’époque !

 

- Maître Papillon

Le notaire. Mme Papillon, tous les ans, faisait un goûter pour le personnel ; Dans le personnel à l’époque, il y avait Mr Saveau Roger, Mr Lallemand, Mr Dauvergne, le père à Philippe et mon oncle, Henri Gallot, comme clerc, des secrétaires et des dactylos, à peu près une dizaine de personnes. Elle nous invitait dans l’appartement, c’était au rez de chaussée au 150 rue Paul Doumer. Elle nous servait le goûter et se mettait au piano, tous les ans pour Noël. Elle était très « vieille France », vraiment la bourgeoise de Province. L’étude était au 1er étage.

 

- La famille Colléoni

Il avait un garçon Dante (il avait environ 25 ans) qui est tombé du bac dans la Seine le 29 juin 1942. Il était avec son vélo à la main et quand le bateau accostait, il a sauté avec son vélo, mais trop tôt, il est tombé et a été écrasé par le bac.

 

- Melle Mazuir Danièle

L’institutrice, elle s’est noyée en se baignant au puits artésien, le 23 juin 1942, l’eau était chaude et ça favorisait les herbes. Elle a été prise dans les herbes.

 

- Maurice Cartry,

Il a été tué par Mr Demour, gardien du péage du pont, le 20 janvier 1918. Il voulait passer le pont sans payer. Il avait fait le pari avec des copains qu’il passerait sans payer. Il a escaladé la barrière. Le gardien est sorti de sa cabane et lui a dit d’arrêter, il a tiré un coup de pistolet. Maurice est tombé à l’eau et est décédé sur la place du marché.

 

- Arlette Louis

Née à Pissefontaine, très vieille famille de Pissefontaine, de la famille aussi Prévost et Badaire. Elle habite la maison de la grange de la moissonneuse de son père Roger Lebriquer.

 

- Isy-Schwart Marcel

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Homme charmant, très avenant, qui a beaucoup voyagé, au Brésil, en Amazonie, à Tahiti (Connaissance du Monde). Il est venu présenter des photos à Triel ; mais on l’écoutait lui plus, tellement c’était intéressant ; il y a une quinzaine d’années. Il a 2 fils, Lionel et Cyril. Ils ont fait des voyages en ballon et ont pris des photos, un était spécialisé dans le cinéma et l’autre dans la photographie. Il est décédé en septembre 2012.

 

 

 

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